Bangladesh

Une personne qu'on ne connaissait point était un être aussi peu croyable qu'un dieu de la mythologie.

Marcel Proust, Du côté de chez Swan

Aller au Bangladesh c'est oublier pour un temps la sensation d'anonymat que procurent nos grandes villes. Ici, à la seule vue de l'appareil photo, se forment des foules compactes et parfois terrifiantes. Ce sont quelques-uns de ces intenses regards qui sont collecté dans ces pages. Des regards fiers et droits, parfois absents, parfois mélancoliques, mais des regards toujours bienveillants.

Regards en N&B

Porteur de briques, Barisal, Bangladesh

Porteur de briques, Barisal, Bangladesh

Hiver 2003.

Bras de rivière. Hommes qui chantent pour déhaler les fardeaux. Je cours et perds l'équilibre sur les rondins de bois qui flottent sur l'eau. Mon premier appareil photo numérique, un réflex Canon d'entrée de gamme, n'aura pas résisté à sa première chute.

Pas d'autre solution que ce petit compact analogique Ricoh qui reste toujours au fond du sac au cas où... C'est parti, le vrai début du voyage au rythme de quelques pellicules N&B.

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Regards en Couleur

Porteur de briques, Bangladesh

Porteur de briques, Bangladesh

Hiver 2010-2011. Nuit de Noël dans les plantations de thé.

Nuit du nouvel an à naviguer sur les rivières jusqu'aux dernières îles du golfe du Bengale.

Les temps changent : l'appareil photo est numérique, des taxis hors-bord sillonnent les fleuves, les photos sont couleur.

Mais les regards les mêmes. Intenses.