Il n’y a (presque) rien à faire à Larentuka…

A l’extrémité orientale de Flores, la ville de Larentuka ne fait pas encore parti des itinéraires touristiques. Son port, une modeste halte sans grand confort, n’est fréquentée que par les touristes à la recherche d’une embarcation pour les dernières petites îles de la sonde : Adonara, Solor, Lembata…

Et pourtant, la ville peut réserver quelques surprises.  En cette fin de mois d’août, c’est totalement par hasard que nous tombons, coup sur coup, sur une cérémonie musulmane puis sur une cérémonie catholique.

Dernier jour de ramadan, les musulmans se rassemblent près de la grande mosquée pour célébrer la rupture du jeûne, « lebaran ». Dans l’après-midi, des hauts-parleurs au son saturé commentent les combats de pencak silat, l’art martial national.

 

Quelques heures plus tard, la place de la mosquée se transforme en « dance floor » avec les musiciens au centre de la scène. Bon, « dance floor » c’est un peu exagéré, mais la fête durera toute la nuit, femmes et hommes mélangés. Et si tout est soigneusement sous contrôle, surveillé, au sein d’une communauté très structurée, l’ambiance reste détendue. Progressivement, sous l’effet envoutant d’une musique répétitive, des hommes s’enhardissent et s’intercalent entre deux jeunes femmes… la danse rituelle devient soudain sensuelle reproduisant, dans une lente ronde sans fin, le mouvement de la vie.

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